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Marrakech

12 août 2009

Conduire et mourir?

J'observe avec curiosité la manière de conduire des gens dans chaque pays que je traverse. Au viêtnam il y a un désordre organisé. En Mauritanie, il y a rien et le moindre palmier devient la cible des conducteurs. Ici au Maroc ils sont passés du permis baudet au permis 4x4 donc pas d'appréciation de distance, pas de compréhension de la vitesse ni de la signalisation au sol. Je viens à peine d'apprendre hier la mort le 21 juillet d'un de mes amis africain sénégalais Klédor dans un accident d'auto. Cela m'a affecté profondément. Nous avions fait ensemble 1600 km de piste en 2 jours en allant vers Toumbacounda. C'était un bon conducteur mais il est vrai, téméraire. Qu'il soit en paix.

Il y a désormais plus de mort sur la route que des morts naturelles ou des morts par violence physique. Leur Inch Allah ressemble fort à du fatalisme. C'est ainsi et on ne peut pas changer les choses.


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6 août 2009

060809

Je me suis réveillé groggy ce matin. 8h30. Le soleil au travers des rideaux coloraient ma chambre d'une lumière chaude orangée. Écran protecteur tout comme mes paupières qui me laissaient progressivement émerger à cette réalité. Le sol frais du carrelage me rappelait qu'au cours de la nuit ayant eu trop chaud je m'étais couché par terre. J'avais la clim juste avant d'aller dormir la veille pour me rafraîchir.

Ma tête démarrait à chaque fois au quart de tour ne me laissant pas assez de temps de faire le vide et de méditer et prier un peu. Cela faisait des années que j'essayais de m'entraîner avant de sombrer dans le sommeil et en m'éveillant de réserver ces instants pour 'scanner' mon environnement et capter les ambiances, la 'météo' du jour.

La 1ere pensée qui me traversa ce matin fut par rapport à ma satisfaction personnelle; Je n'avais pas à me plaindre car j'étais dans une position privilégiée. J'étais à la place où le Destin m'avait mis; je ne pouvais critiquer ou me plaindre. J'avais tout simplement à être patient et à apprendre jour après jour des gens que je rencontrais. J'étais libre de gérer mon temps, le projet allait prendre plus de temps que prévu (6 mois), j'avais donc plus de temps pour moi pour faire autre chose que de travailler en fonction des échéances. J'allais pouvoir explorer, découvrir et sentir pour m'adapter à ma nouvelle situation.

La journée se termine et je l'ai passé à faire des aller-retour au commissariat central et à rencontrer Saïd et son chef de service qui dirige le département des étrangers. Ais-je de la chance? Je pense que mon étoile me suit toujours pour que mes prières se réalisent ainsi si rapidement. Ce que je prenais pour de la 'perte de temps' devenait finalement un autre état d'être, un silence imposé à mon désir d'aller vite que je sentais transformer en investissement-temps. Créer son propre réseau de contact, socialiser, rencontrer des gens est nouveau pour moi. Ma famille n'était pas du genre à sortir. Notre réseau d'amis en Afrique me semblait restreint mais à l'enterrement de Papa que ces mêmes gens que j'avais connus en Afrique était tous au RDV pour lui rendre un dernier hommage. Mon Père avait peu d'amis mais ils étaient nombreux pour lui dire au revoir. Je comprenais à mon tour ma place ici attablé avec ces gens du pays parlant une langue que je ne comprenais pas encore. J'écoutais distraitement en silence et calmement. Ils n'étaient pas gênés de mon incompréhension car je leur avais dit que comme un enfant, j'apprendrai avec le temps à force d'écouter leurs mots et leurs phrases. Le son de leurs paroles rentraient dans mon corps comme le lait de la mère à son nourrisson. Je profitais de ces instants de non-désir et de non-vouloir. J'étais juste là avec eux. Je sentais l'esprit de mon Père planer autour de moi. Je répétais les mêmes gestes et actions qu'il avait dû lui-même répéter de son vivant.

Je me sentais triste qu'il ne soit plus là à partager ce moment. Je lui envoyais un appel et un remerciement pour ce que je vivais. Je vivais en lui, avec lui et à travers lui à ce moment précis.

Saïd prend plaisir à me parler de sa religion. Nous sommes allés déjeuner et manger un tajine berbère. Nous mangions avec notre main droite dans un plat commun. Un délice. Je payais la moitié des 18 euros du repas (cher) pour remercier indirectement Saïd qui m'avait introduit à son chef de service. Curieusement la discussion à table s'orienta vers la religion musulmane et Zineb, ma responsable, en face de moi, me regarda et me dit d'un ton affirmé que j'allais finir par devenir musulman et qu'elle en était sûre. Je riais intérieurement. J'appréciais de plus en plus leur manière de se comporter et la manière dont ils traduisaient leur foi au quotidien. Ils me parlaient de l'hygiène 'Hadit(?)', la relation aux femmes, au mariage, à la guerre...

Le langage courant et les conversations sont ponctués de références et de mots religieux. Leur foi est profonde; je n'avais jamais rencontré un peuple, une culture si ancrée dans sa croyance. Ces personnes qui me parlaient avec amour de leur croyance n'était pas en train de me convaincre ou de prêcher comme j'entendais et constatais si souvent ailleurs en occident. Je les sentais vivre et vibrer de l'intérieur ce qu'ils disaient sans m'imposer leurs points de vue. Ils avaient également une bonne connaissance de la Bible et j'en étais étonné. Ces gens que je rencontrais étaient assurément des érudits sachant apporter une critique constructive à leur propre religion. Cela était une attitude de cœur et d'intelligence émotionnelle.

Ma peau était moite, la chaleur  lourde et pesante. Je suis revenu à pied avec Hassan qui voulait marcher. J'aime bien Hassan, sa peau noire, son embonpoint et son air nonchalant contraste avec l'image du comptable qu'il est. Il me rappelle mes amis africains que je fréquentais adolescent. Nous avons mis 1 heure dans la chaleur de l'après-midi en nous arrêtant au Mc Do pour nous hydrater et reprendre notre route. J'aime marcher et cela tombait bien car la chaleur n'était plus aussi intense. Ce fut une balade moins fatigante que les fois précédentes.

6 août 2009

050809

Ce soir j'ai soigné bénévolement un jeune homme Adile. Je ne demande rien pour l'instant juste un échange de services: transport, nourriture... Comme je suis déjà payé par mon salaire, j'éprouve de la difficulté de demander quelque chose aux personnes que j'aide.

Faousia 'maman' et son mari qui m'avait invité chez leurs amis dîner prennent soin de moi comme de leur enfant. C'est bien pour cela qu'on l'appelle 'maman' et qu'elle a appelée son snack restaurant comme ça. En échange d'un plat, je traite ses amis avec la digitopuncture. Cela me fait du bien de les voir mieux malgré la douleur du traitement que je leur procure.

Petit à petit mon réseau de connaissance s'agrandit. Mon isolement volontaire est toujours une volonté de ma part et chaque sortie, un choix stratégique. Je sors quand je sais que je vais rencontrer des gens qui pourront m'aider. C'est ainsi que cela marche ici. C'est une question de survie pour moi et d'immersion. Ceux qui viennent avec l'argent repartent les mains vides. Pour ne pas se faire arnaquer il faut avoir son réseau et jouer de la diplomatie. Je crois que je suis tombé dans la meilleure école au monde pour apprendre à être plus malin que les autres. Face aux juifs, les arabes sont aussi futés en affaire. Si je réussis ici, je crois sincèrement que plus rien au monde ne m'étonnera en terme d'arnaques! A entendre tout le monde me raconter ses déboires cela fait peur.

Sans contacts, sans réseau, seul ici on ne survit pas. Mes connaissances d'ici m'enseignent la prudence et l'observation. Entre autre se méfier des femmes et dire que je suis homo! Ce que j'ai commencé à faire d'ailleurs. Elles sont dangereuses et comme des vipères. Je me souviens de ma vie en autarcie avec mes parents pendant 20 ans en Afrique. Je ne m'en apercevais pas mais ce fut pendant cette période que j'appris le silence et le retrait. Nous fréquentions si peu les autres. Nous ne sortions que rarement. papa et Maman était silencieux. Si silencieux. Mon propre silence me rappelle à cette solitude. Désormais elle me pèse sans personne à mes côtés. Enfin j'ai un salaire qui me tombe chaque mois grâce à quoi je peux enfin penser à structurer, construire et avoir des projets d'avenir. A 45 ans je commence à peine à penser à mon futur et à sortir du présent dans lequel je m'étais enfermé, m'isolant du monde.

Grâce à 'maman' je vais peut-être créer ma propre entreprise, plus tôt que je ne l'avais prévu. Ainsi je pourrai déduire mes frais que ma boîte ne me rembourse pas: transport, avion, etc. mais surtout je pourrai obtenir plus rapidement ma carte de résident. C'est aussi une porte de secours au cas ou je devais quitter ma boîte. Les évènements se placent en temps et en heure.

5 août 2009

Mercredi 05 août 09 / 14 shaban 1430H

Mercredi 05 août 09 / 14 shaban 1430H

Je parlais à ce chat comme Nakata personnage de Murakami dans 'Kafka dans le rivage'. Cette petite chatte blanche vite rejointe par ses frères me toisait fière comme un petit sphinx. Je lui donnais quelques morceaux de mon kefta et quelques morceaux de poulet de mon dîner. Il était près de 23h l'air du soir était frais et un petit vent soufflait agréablement. Cela contrastait avec ces dernières semaines de canicule. Rachid l'homme à tout faire m'avait pratiquement arraché à mon travail de nuit de 'night auditor' ou plus simplement concierge de nuit. Le personnel étant manquant, je palliais temporairement à ce poste puisque je résidais sur place.

Rachid que j'avais sous-estimé à mon arrivée se révèle d'un grand coeur, tout du moins je l'espère avec tous les avertissements que j'ai reçus. Ce soir il m'a emmené au café du quartier Sââdi, quartier populaire proche du centre commercial Marjane et de mon lieu de travail. Parlant peu le français, je compris néanmoins qu'il allait me présenter un personnage important de l'administration ou de la police: Saïd

Un élégant homme grand avec une petite barbe. Il vint avec sa béquille et son allure élancée inspirait déjà au 1er contact beaucoup de sympathie. Durant les 2 heures attablé au bar, il parla en arabe puis avec moi un peu en français. Il parlait beaucoup, il n'arrêtait pas. J'appris qu'il était haut gradé dans la police et qu'il allait intervenir pour moi afin que mon dossier de carte de séjour refusé la veille, puisse passer; Incroyable! Il pouvait me donner en échange de soins, des cours d'arabe. Cet homme avait une grande culture. Je pensais qu'il avait étudié en France ce qui n'était pas le cas. Il rit car d'autres personnes lui avait également posé cette question. Je fus heureux de rencontrer un homme simple mais pourtant très influent de par sa position de pouvoir ici au Maroc et qui n'était pas en train de demander sa commission!.

Mes prières de la veille pour que ma situation se débloque se réalisait. Depuis mon arrivée Inch Allah, j'avais rencontré des personnes qui m'avaient bien aiguillées et conseillées.

Je tentais de parler à cette petite chatte. Il y a plein de chat à Marrakech. Tous faméliques comme au viêtnam mais souvent attendrissant et...plein de puces.

Je payais le repas de Hassan le comptable de casa venu travailler quelques jours avec nous et de Rachid; C'était toujours Rachid qui payait les pots 'et les pots de vin - bakchich - quand je l'accompagnais. Presque 10 euros pour le dîner, j'en oubliais presque que c'était normal que le coût de la vie ici fut si peu chère. Mais je ne voulais pas oublier que pendant toutes ces années de galère en France, ces 10 euros représentaient beaucoup pour moi. Ici la valeur de ces 10 euros prenait une autre signification.  Je pouvais inviter sans arrière pensée. Cette somme, aussi minime fut elle, englobe la valeur d'hospitalité et de fraternité que je ressens ici.

Enfermé dans ma résidence-hôtel tous les jours et sortant rarement, ces occasions de sortie sont au départ un effort pour y participer d'autant plus que je ne comprends pas la langue. Mais au fil des jours, des heures et du silence intérieur qui s'installe en moi, j'apprécie simplement de ne rien faire et juste d'être là à la fois étranger à tout et si présent à tout ce qui se passe autour de moi.

J'aime les chats, mon chat me manque et j'espère qu'il tiendra encore longtemps et que je pourrai encore le voir lors de mes passages en France.

Rachid nous emmena ensuite sur la place Jemâa el-Fna. Je n'y étais pas revenu après mon 1er passage en compagnie de Ziad. Trop de monde toujours. Je préfère tellement le silence que cette place touristique si bruyante et qui ne m'a jamais attirée.

30 juillet 2009

290709

Mes pas mon menés ici, mon papa m'a mené ici, mon Destin trace ce chemin et cette voie que j'emprunte.Un être en remplace un autre, une jambe remplace l'autre. Est ce ainsi, le sens de la vie? Avancer l'un après l'autre?

Dans la chaleur sèche de Marrakech mes pas mesurent la distance qui me reste à parcourir au prochain coin d'ombre, à la prochaine bouteille d'eau que j'achèterai. Sortir dans la journée est un parcours du combattant qui a son rituel. Avant de rentrer dans l'arène, le gladiateur se prépare, s'enduit d'huile et d'onguent afin que l'adversaire ne puisse le saisir, l'agripper et le trucider. Je ne peux m'empêcher de penser de la même manière car mon combat n'est pas  un adversaire mais la chaleur. Et même si je tolère assez bien la température élevée (ici il fait entre entre 37° et 44°), j'ai senti le poids des 54° de la canicule des quelques jours la semaine précédente. Me voici en train de me couvrir de crème anti UVA/UVB avec l'indice de protection maximum (+50) sur le visage, le cou, les mains, les avant-bras et le cou de pied découvert. Marcher devient vite une épreuve car le cuir des chaussures chauffe vite.

J'utilise mon Panama pour me couvrir la tête même si je peux m'en passer avec l'épaisseur de mes cheveux mais l'ombre supplémentaire qu'il procure n'est pas un luxe et la peur du ridicule disparaît bien vite. J'ai connu la morsure du froid au Canada avec les -40°, la chaleur humide des pays d'Asie et cette chaleur torride malgré tout plus acceptable que celle du désert mauritanien. Étonnement je m'y sens bien, mon esprit semble ralentir et se concentrer sur une seule chose à la fois. je suis le rythme du lieu et le rythme des gens d'ici. Pourquoi aller plus vite finalement? Les choses se passent avec ou sans moi et se passeront après moi.

Je repense souvent à mon Père en suivant ces traces sur ce sol graveleux dont le passage des voitures soulèvent la poussière. Poussière je fus, poussière je retournerai. Nous retournons tous à nos origines pensais-je, comme les saumons, nous revenons au lieu de notre naissance. Sauf qu'ici il n'y pas d'eau et mon palais me le rappelle.

Je suis les traces laissés par les ânes, les chiens errants, le savates et les traces de pneus sur le 'trottoir'. La Vie est ainsi on suit sans connaître celui ou celle qui nous a précédé, avançant dans une même direction sans savoir, sans prendre le temps de s'arrêter. Ici on ne prend pas le temps de le faire car la nécessité de se protéger est une question de survie. Dans d'autres pays et cultures on ne prend pas aussi le temps car c'est aussi une question de survie à cause de la violence urbaine.

Je ne suis pas pressé, je ne veux pas être pressé et tant pis si je suis en retard. De toute manière tout fonctionne au ralenti. J'espère que cette fois-ci je n'ai rien oublié et que je n'aurai pas à retourner au bureau le récupérer. Le prix de l'oubli devient vite un fardeau payé en Degré Celsius et planifier devient vite une seconde nature. Je me rends compte que mon père nous l'avais montré maintes et maintes fois. Rester vigilant alors que la nature environnante peut vite devenir hostile est une nécessité.

Le passage des camions, des voitures et la vision des échafaudages métalliques des bâtiments me rappellent à la ville. Cela est si différent de l'Afrique que j'ai connu. L'urbanisation rapide a remplacé les matériaux de base comme le bois ou la terre par de l'acier. Les rayons solaires s'y reflétant tranche ma vue et mes yeux plissés, malgré mes lunettes et mon chapeau, esquivent rapidement ces lames optiques.

Seuls les conducteurs abrités dans l'ombre de leurs véhicules peuplent l'espace urbain. Il n'est pas encore l'heure de la sortie des bureaux et des écoles. Il y a encore peu de monde à cette heure-ci.

J'étais enfant, adolescent et insouciant de tout cela. Mes parents nous protégeais mes frères et moi. Nous étions soudés et la vie se déroulait paisiblement au rythme de l'école et des siestes.la chaleur et les contraintes environnementales ne nous pesaient pas. Mais travaillant ici, ma réalité basée sur mes objectifs de travail, prend une dimension bien plus objective. Pour avancer il faut se battre contre cette inertie due à la chaleur. Il serait si facile de rester au frais chez moi.

Qu'elle différence entre l'enfant d'avant et l'enfant que je suis toujours? Plus personne viendra m'apporter la nourriture dans mon assiette si je ne chasse pas moi-même. L'évolution de l'homme depuis des millénaires répond à ce même instinct de chasse. Manger et ne pas être mangé. Là le soleil risque de me griller bien vite si je n'y prend garde.

Un enfant juge toujours son Père sur ce qu'il vit en famille. L'enfant ne voit pas toujours le parcours parfois périlleux que ses parents ont emprunté. Je rends hommage à mon Père pour ce qu'il a fait de sa Vie. Amen. Comprendre c'est apprendre par soi-même à retrouver un chemin lointain, incertain avec la peur du lendemain.

Ce chemin que j'emprunte est Mon Chemin et Ma Voie. Il n'y a plus de questions à se poser, pas après pas, j'avance sans me poser de question vers l'ombre du prochain bâtiment, vers cet arbre et ces massifs de fleur. La Vie est étonnante de variété et de couleurs. Ici la terre est fertile, si généreuse, l'Homme semble souffrir alors que la végétation s'y est adaptée dégageant aussi ses senteurs et fragrances délicates. La chaleur rehausse le parfum de certains endroits où des oasis urbains pavent les trottoirs. L'air chaud rempli mes narines et la poussière fouette mes yeux. Je prie pour qu'une brise souffle et lorsque cela arrive, je le regrette aussitôt.

Je ne transpire pas autant que je le croyais et lorsque j'arrive dans un endroit climatisé, mes sens se réveillent, mes yeux s'ouvrent et ma curiosité reprend le dessus. Franchir un seuil à du sens et un sens. Rentrer quelque part est une délivrance et l'accueil, l'hospitalité est le plus doux des rafraichissements. Sortir, c'est longer le mur et passer de l'ombre d'un bâtiment à un autre.

Se réhydrater et étancher sa soif passe par le rituel du thé à la menthe très sucré. Je comprends que le sucre et la saveur douce dans les pays chaud est assimilé à l'élément 'Terre' de la Médecine Traditionnelle Chinoise et permet de drainer le 'Feu' en l'absorbant selon les lois énergétiques. C'est peut être une cause de l'obésité ici et du goût prononcé du sucré des gens d'ici. Vite, vite une fois de retour la douche-plaisir et la crème hydratante sur tout le corps apporte là encore une sensation durable de douceur cutanée.

Vous êtes stressé(e) de nature? Le meilleur anti-stress je l'ai trouvé ici. venez marcher avec moi et vous verrez vite que vous ralentirez votre régime moteur.

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